Templiers, Schtroumpfs, guerriers vikings… Les lycéens de Vierzon ont célébré le Père Cent dans les rues de la ville

29 mars 2025 Alexis Duhamel

Les élèves des lycées Henri-Brisson et Édouard-Vaillant, à Vierzon, ont célébré le Père Cent, qui marque les cent jours avant la fin des cours, avant le bac et l’entrée dans les études ou la vie professionnelle. Une vieille tradition qui, après avoir été oubliée quelque temps, a été relancée il y a dix ans tout juste.

Article Par Vincent Michel (Leberry.fr)

Publié le 18 mars 2025 à 21h18

Les élèves des lycées Henri-Brisson et Édouard-Vaillant ont célébré le Père Cent, ce mardi, événement qui marque les cent jours avant la fin des cours. Cela fait dix ans qu’ils ont réactivé cette vieille tradition potache qui remonte au temps de l’École nationale professionnelle. Comme de coutume, dans une ambiance bon enfant, ils ont défilé dans les rues de la ville, costumés, jusqu’à la place Jacques-Brel, portant le cercueil du symbolique personnage, avec la fanfare de Vatan pour donner le tempo.

Des templiers, une grappe de Schtroumpfs, des guerriers vikings, les Daft Punk et leurs fans, Marty et Doc de Retour vers le futur, un hippie, le Titanic et son iceberg… Le défilé était bien bigarré, un inventaire à la Prévert. Comme toujours, nombre d’élèves ont fait preuve d’imagination et s’étaient confectionné des tenues de toutes sortes, teintées d’humour.

Pour cette procession, un thème avait été retenu, « À travers le temps ». Et, pour prolonger la fête, au retour du cortège, un concours de déguisements a été organisé, dans la cour de Brisson. Les élèves s’en sont donné à cœur joie, en musique, avec toute une série de mises en scène et chorégraphies. Le matin, ils ont également proposé un concours de talents. Une élève de Vaillant, Mélyna Perez, est arrivée à la première place, par le jury, pour sa prestation mêlant éloquence et poésie. Il n’y a pas eu de bal le soir pour des raisons d’organisation, mais ce n’est que partie remise : il est repoussé à la fin de l’année scolaire.

Quoi qu’il en soit, le défilé du Père Cent est le simulacre d’un cortège funéraire, sa mort est la métaphore du temps qui passe, et comme le veut la tradition, clou de la journée, les élèves ont procédé à l’incinération de son cercueil, à Brisson. Au préalable, ils avaient glissé leurs vœux d’avenir à l’intérieur, inscrits sur de petits morceaux de papier…

vincent.michel@centrefrance.com